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Episode 01 |
Carrie : "Monsieur Wanamaker, vous avez eu vos deux comprimés de pénicilline 10mg à 8h48 et trois lemprasol 21 à 13h17, ce qui fait que votre losartan vous devriez le prendre… maintenant." |
Carrie : Ok, c’est vrai j’étais à l’Aladin, il y a quinze jours et vous le savez, vous y étiez. Oui, vous parliez à ce type, le baraqué, un grand chauve, qui a un petit doigt en moins. Norman : Milosz ? Qu’est-ce que tu faisais avec Milosz, Isaac ? Isaac : Elle ment, c'était pas moi. Carrie : Bon, bah si, vous portiez une veste en cuir marron assez épaulée avec trois boutons. Norman : Mais c’est ma veste ça, celle que je t’ai donnée. Isaac : Non mais réfléchi, pourquoi je serais avec Milosz ? Carrie : Bah si vous voulez je peux vous le dire, vous lui parliez du projet Bayonne, une histoire de porte-conteneurs, de transferts de conteneurs. Norman : T’as parlé à ce merdeux du projet Bayonne ? Carrie : Ouais il a osé. |
Carrie : Et sinon marié, des enfants ? Al : Une copine. Carrie : Heeein ! Pas Linda Perini ? Al : Qui c’est Linda Perini ? Carrie : Urgentiste, 1m70, qui zozotait un peu, tu disais toujours que tu me larguerais pour elle. |
Carrie : C’est vrai on s’est séparés parce que je suis une obsessionnelle qui répertorie le moindre défaut des autres, une espèce de bulldog hargneux qui ne lâchera jamais prise à moins d’y être forcé et sois gentil épargne moi ce regard car c’est exactement ce que tu as dit. Al : Je n’ai jamais dit ça. Carrie : Le 14 août 2002 à 02h36, une belle nuit chaude, pas de pluie, les grillons chantaient. |
Al : C’est pour ça que tu étais si efficace. Tu n’oubliais rien. Carrie : Oui, comme le visage de ce gosse qui s’est fait sauter la cervelle parce que son toxico de père n’avait pas verrouillé son arme. Y a des images qu’on préfère oublier. Ca fait neuf ans que j’ai rendu ma plaque et j’y arrive presque. Al : Et Rachel ? Carrie : C’est parce que je croyais pouvoir élucider son meurtre que j’ai tenu face à ces enfances brisées, à toutes ces violences, alors quand tu as clôturé l’enquête, j’ai su que je pourrais plus, c’était au-dessus de mes forces. |